Briser le plafond de verre

Les élèves de 1ere2 et 1ère5 exposent leurs affiches sur les inégalités hommes/femmes au foyer. L'objectif : sensibiliser et proposer des actions concrètes pour faire changer les choses !

Mme Gaillard, professeure d'Anglais, a abordé avec les élèves de 1ère le thème des inégalités hommes/femmes et notamment "le plafond de verre*". Elle nous explique le projet mené avec ses élèves, aujourd'hui exposé a foyer des lycéens :

"Il s'agissait pour les élèves de choisir un problème lié au plafond de verre à partir du travail fait en classe en début de séquence et de leur sensibilité (certains ont puisé parmi les éléments abordés en classe, d'autres en fonction de ce qui leur tenait à cœur). Ils devaient ensuite faire des recherches sur la thématique pour essayer d'identifier les causes du problème. Ces causes devaient être fondées sur des études sérieuses, avec des sources vérifiées. Ils ont notamment utilisé les ressources en ligne mises à disposition par le CDI parmi la presse anglophone (ressource e-sidoc principalement) et complété par leurs propres recherches". 

Des solutions à imaginer

"Ensuite, ils devaient imaginer des solutions au problème soulevé. À chaque cause ne peut pas toujours correspondre une solution, mais leur affiche devait être attractive (dimension esthétique et présentation "efficace") et donner envie d'agir. L'idée était de les encourager à trouver des solutions innovantes à leur échelle, que l'on puisse mettre en place à La Chartreuse très concrètement. L'idéal l'emportant parfois sur le pratique, j'ai demandé à chaque groupe de décliner à l'oral des exemples de leurs solutions générales à leur échelle, nous y retravaillerons pendant les dernières séances avec la difficulté que cela comporte dans une langue étrangère." 

Une enquête sur le terrain

"Enfin, ils ont rédigé, par groupe, un questionnaire d'une vingtaine de questions maximum à diffuser autour d'eux (nous avons visé cent réponses par groupe pour avoir un bon échantillon et pouvoir faire des statistiques facilement). Ce questionnaire que certains ont diffusé parmi leurs amis, famille et connaissances, et que d'autres ont conduit dans la rue pour avoir un panel plus diversifié, avait pour but de valider empiriquement et localement des données récoltées dans des publications nationales et internationales. Il était par exemple intéressant de constater certaines différences locales, comme l'âge moyen auquel les femmes ont leur premier enfant, différent entre la Haute-Loire et la région parisienne par exemple. Ceci avait également pour but de les initier à la démarche scientifique de recherche en sciences sociales, à petite échelle certes, mais permettant déjà de les confronter à la question du biais induit par tout questionnaire (comment formuler les questions pour influencer le moins possible la réponse des personnes interrogées). Le but par rapport à leur travail d'affiche était de valider les causes qu'ils avaient intuitées par un travail d'enquête, et de tester la validité de leurs solutions pour voir si elles rencontraient un accueil positif ou non. Chaque affiche devait comporter une petite section présentant entre un et trois résultats de leur enquête." 

Les élèves de 1ère racontent... 

« Pour réaliser ce projet, nous avons étudié différents documents de notre manuel et visionné un documentaire intitulé Les femmes riches ne courent pas les rues de Véronique Préault, puis nous avons fait des recherches sur les différents domaines d'inégalités que nous avons choisis. 

Nous avons mené ce travail en groupe de 4 ou 5 durant plusieurs séances, ce qui nous a plu car il traite de différents sujets. Cela nous a permis de constater qu'il reste encore un certain nombre d'inégalités dans le monde même si la société a pu évoluer. 

Nous exposons notre travail en salle polyvalente au foyer des élèves du 3 au 10 juin 2025. Un bulletin de vote est mis à disposition à côté des affiches afin qu'élèves, enseignants et personnels puissent élire la meilleure affiche s'ils le souhaitent. Les votes sont ouverts jusqu'à demain vendredi 6 juin. » La classe de 1°2, pour les 1°2 et 1°5. 

* Le plafond de verre renvoie au fait que, dans une structure hiérarchique, les niveaux supérieurs ne sont pas accessibles à certaines catégories de personnes essentiellement en raison de discrimination ou sexisme.

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